COMMUNIQUE CFDT CH2P Lamballe Grève du 19 NOVEMBRE

La crise COVID a mis en exergue les conditions de travail dégradées dans nos hôpitaux. En effet, chaque jour dans les établissements de santé ou dans les services médicaux -sociaux, les professionnels du prendre soin donnent sans compter de leur énergie, ce sont eux qui permettent sur notre territoire de faire face à cette épidémie sans précédent.

L’engagement dont ils font preuve jour et nuit, n’est pas reconnu à sa justevaleur ; nous avons pourtant été applaudis lors de la première vague épidémique. On a beaucoup parlé dans les médias des urgences, des services de réanimation et des héros qui y exercent. Peut-être moins médiatisés mais tout aussi importants, les professionnels des services de soins à domicile, qui parcourent nos routes de campagne pour aller prodiguer des soins dans des conditions parfois plus que précaires, rappelons nous, en mars, quand nous n’avions pas les équipements nécessaires, pas de masques, de sur blouses, et qu’à domicile, nous savons que les mesures barrière sont peu ou pas respectées par la famille, les voisins…les personnels hospitaliers, et oui, parce que ce sont bien des aides-soignantes qui exercent à domicile, qui ont le même diplôme, les mêmes compétences que leurs collègues qui travaillent dans les Ehpad, les soins de suite et de réadaptation, les services de médecines etc…, Oubliés aussi, les personnels des services ISA (Intervention de Soins Adaptés), service composé d’une IDE coordonnatrice, une ergothérapeute et trois ASG, qui proposent un accompagnement et une aide à la réhabilitation au domicile des personnes souffrant d’une maladie neurodégénérative et SARA (Service d’Accompagnement et de répits des Aidants),ou exercent une ergothérapeute, une psychologue 2 ASG et une AMP, qui apportent un soutien accru aux aidants pour les personnes souffrant de maladies dégénératives.

Ces personnels hospitaliers qui prennent tous les risques et prodiguent des soins au domicile de nos concitoyens les plus fragiles avec bienveillance, et sans  lesquels le maintien à domicile serait impossible, sont essentiels à la cohésion sociale de notre territoire.

Les travaux du Ségur de la santé devaient répondre à nos problématiques sur la question des métiers, des carrières, de la revalorisation des salaires et donc sur l’attractivité des métiers de la santé, foutaise !!! qui va postuler pour ces services ou les personnels sont moins rémunérés que leurs collègues.

Aujourd’hui, c’est la colère, la déception qui l’emportent, pourquoi les décrets sont si mal rédigés, au point que même nos avocats, nos juristes ont des divergences sur la lecture des textes. 

Nous exigeons la parution rapide d’un deuxième décret rectificatif d’application du complément de traitement indiciaire.

Nous voulons que soit versé ce complément à l’ensemble des personnels du Centre Hospitalier du Penthièvre et du Poudouvre sans exception.

Parce que : A COMPETENCE EGALE= SALAIRE EGAL