La CFDT 22 choisit de ne pas participer au rassemblement mais d'interpeller les parlementaires

Publié le 01/12/2020

Vigilance sur la proposition de loi relative à la sécurité globale et retrait de l’article 24

Sollicitée pour participer à un rassemblement le 3 décembre 2020 à Saint Brieuc, mais ne partageant qu’en partie les revendications ou les modes d’action proposés, l’Union Départementale CFDT des Côtes d’Armor choisit d’agir autrement en interpellant directement les parlementaires du département et spécialement les sénateurs.trices qui examineront à leur tour le texte en janvier 2021.


D’une part, la liberté de la presse, telle que prévue par la loi du 29 juillet 1881, doit être préservée sans ambiguïté de toute attaque. La CFDT des Côtes d’Armor appelle la représentation nationale et le Gouvernement à la
raison en leur demandant de retirer définitivement l’article 24 afin de sortir rapidement du débat hystérisé qui l’entoure.


D’autre part, la proposition de loi abordant des sujets sur lesquels il est nécessaire de légiférer, la CFDT des Côtes d’Armor ne demande pas le retrait du texte dans son ensemble. Aussi, elle fait confiance aux institutions
républicaines pour censurer les mesures qui contreviendraient à des principes constitutionnels.


Dans un contexte de crise sociale, économique et sanitaire, en sa qualité de première organisation syndicale en Côtes d’Armor, il ne lui semble pas responsable d’organiser des rassemblements où les gestes barrières ne
sont manifestement pas respectés !


Enfin, la CFDT des Côtes d’Armor refuse les amalgames organisés autour des actes inadmissibles de violences policières. La CFDT toute entière, dont ses syndicats professionnels du champ des forces de l’ordre, ont dénoncé sans attendre ces bavures, contrairement à d’autres organisations syndicales jouant la duplicité et l’hypocrisie !

Bien avant ces derniers événements, la CFDT demandait une réforme globale de la Police Nationale.

Dès lors, la CFDT des Côtes d’Armor n’entend pas se joindre au rassemblement proposé.

La CFDT appelle le gouvernement et les parlementaires à retirer définitivement l’article 24.