Le syndicat Santé-sociaux en action

Publié le 03/02/2017

Plus de 500 salariés mobilisés dont ceux de la clinique mutualiste de la Sagesse à Rennes avec plus de 200 manifestants et presque 60 % de grévistes, Pôle St Hélier à Rennes, l'hôpital Gardiner à Dinard, dans les Ehpad St Cyr à Rennes, St Michel à Liffré et dans différents sites de l'ADAPEI (Rennes, Redon, Chavagne ...), les ateliers du Douet à Fougères, Askoria, ADOIPH et autres ...

retour sur "Le ras le bol des employés de la maison Saint Michel à Liffré"

Le mardi 10 janvier, vingt-cinq employés de la maison Saint-Michel à Liffré, à l’est de Rennes, ont formé un piquet de grève devant l’établissement, afin de faire connaître leur mécontentement au public.

Tous les emplois étaient représentés : aide-soignante, aide médico-psychologique, agent hôtelier, agent administratif, infirmière. « Nous avons un souci par rapport à la convention collective qui régit les établissements santé sociaux. La valeur du point, qui détermine nos salaires, n’a pas bougé depuis six ans. Ce qui veut dire que, depuis toutes ces années, nous n’avons jamais été augmentés », explique Candy Alix, déléguée syndicale de la CFDT.

Pas valorisant

« Dans le même temps, le Smic, lui, augmente. L’écart des rémunérations entre les aides-soignantes, les aides médico-psychologiques et les agents diminue. Ce n’est pas valorisant pour les employés diplômés et ne favorise pas l’engagement de jeunes dans des professions qui ne sont pas reconnues par une rémunération en rapport avec le niveau d’études. »

Une pétition

La CFDT a appelé à un mouvement de grève régional dans les établissements d’accueil et de santé sous statut associatif. « Nous faisons signer une pétition pour obtenir un minimum conventionnel fixé à 5 % au-dessus du Smic. Nous exigeons aussi une remise à plat de tous les coefficients et du système de rémunération », détaille Bertrand Ossato, délégué du personnel titulaire CFDT. Une banderole a été installée à l’entrée de l’établissement.

« Nos pensionnaires sont sensibilisés à notre lutte. Nous ne pouvons pas arrêter notre travail. Ils n’y sont pour rien, ils ont besoin de nous, mais ils nous soutiennent. »

Faire bouger les choses

Pour faire participer le plus grand nombre, les syndicalistes proposent que chacun envoie un mail à l’ARS (Agence régionale de santé), organisme de tutelle qui gère ces établissements privés.