La parole aux participants ! Comment les militants perçoivent-ils ce Congrès en numérique ?

Publié le 18/12/2020

Nous avons interrogé Michel Botrel, militant et membre du bureau à l’Union Territoriale des Retraités (UTR) des Côtes d’Armor, mandaté à l’URSSAF ; ainsi que Françoise Blevinégalement membre de l’UTR 22. Ils nous livrent leurs impressions avant la tenue du Congrès.

À combien de congrès de la CFDT Bretagne avez-vous déjà participé ? Quel en est votre souvenir le plus marquant ? 

Françoise Blevin : C'est mon premier congrès URI, mais j'ai participé à une AG à Ploufragan. 

Michel Botrel : Bien qu’adhérent et militant à la CFDT depuis 1974, il s’agira de mon premier congrès URI. Pour la petite histoire, le premier congrès auquel j’ai participé dans ma vie de militant fut le congrès confédéral de…Brest qui s’était tenu en 1979. Ce congrès a été marqué tout particulièrement par le recentrage, ce fut un tournant dans la longue histoire de notre confédération. 

 

Ce congrès est marqué par le défi de maintenir une proximité entres les participants malgré un dispositif en distanciel. Comment vous sentez-vous vis-à-vis de ce congrès et du protocole mis en place ?  

F.B. : Une bonne impression et en cas de besoin d’explication, une bonne réactivité dans les réponses de l’Interpro Bretagne. Ce n’est pas forcément facile de suivre le distanciel sur deux jours. C'est un contexte peu aisé, qui nécessite des efforts de chaque côté, donc positivons.

M. B. : Il est bien évident que ce congrès qui devait se tenir à Brest a été percuté, tant pour son organisation que pour sa préparation par les syndicats,par l’état d’urgence sanitaire. Dans ces conditions, on peut penser qu’il n’aura pas les mêmes saveurs qu’un congrès en présentiel. En effet les débats, les interventions ne sont pas les mêmes à distance, il en va aussi de la convivialité. Pour autant, l’URI n’avait pas le choix d’agir autrement. Dans ce contexte, les structures syndicales ont bien été informées, les textes de congrès sont bien arrivés et tout a été mis en œuvre pour pallier les difficultés inhérentes à la situation. 

 

Qu’est-ce que vous en attendez ? 

F.B. : De pouvoir mieux appréhender la vie de l'ensemble des structures et celle des salariés, les sujets traités par les syndicats en BretagneConnaître les sujets essentiels et prioritaires pour la CFDT et ses militants. 

M.B. : Pour moi, un congrès, c’est un moment fort dans la vie d’une organisation syndicale comme la nôtre. C’est un moment privilégié, une respiration démocratique où l’on évoque 8 années de fonctionnement et parfois…de dysfonctionnement. En effet, dans le rapport d’activité, ce sont les 4 années écoulées qui sont tracées et dans le rapport d’orientation, c’est pour les 4 années à venir qu’il nous est proposé de nous prononcer, donc…d’agir. 

 

Qu’est-ce que vous diriez aux adhérents qui ne connaissent pas l’importance et les enjeux d’un congrès ? 

F.B. : Un Congrès permet de prendre un peu de hauteur et d’avoir une meilleure vue d'ensemble sur la CFDT dans tous les secteurs, de développer ses connaissances et des liens entre adhérents, de sortir de l’isolement pour mieux appréhender le sens du collectif. 

 M.B. : Les amendements mis en débat sont l’occasion pour les syndicats de « faire pencher » certaines orientations sans pour autant remettre en question les orientations générales. Donc, un congrès est bien là pour démontrer que ce sont les syndicats qui votent les orientations, c’est pourquoi il est nécessaire que les militants s’impliquent dans la vie de leur syndicat.