Formation professionnelle : la CFDT informe ses élu.e.s d'entreprise

Publié le 25/06/2019

Ce 25 juin, à l'initiative d'Anaïck THORAVAL de l'Union Départementale CFDT Côtes d'Armor, en collaboration avec le FONGECIF et la mission SéPap 22, la CFDT organisait une matinale de la formation professionnelle à destination des élu.e.s d'entreprise. Une trentaine de militant.e.s participait à cette information avec l'intervention syndicale de Chantal JOUNEAUX, en charge de la formation professionnelle pour la CFDT Bretagne. C'etait l'occasion d'évoquer la sécurisation du parcours professionnel et les différents droits existants. Mais un droit n’est rien s’il n’est pas connu et mobilisable.

Le programme de la matinale portait sur :

  • l'opportunité de la sécurisation du parcours professionnel pour les salarié.e.s et l'entreprise
  • les outils de l'évolution professionnelle : le conseil en évolution professionnel et le compte personnel de formation
  • l'importance de l'entretien professionnel
  • l'accompagnement syndical des salarié.e.s des entreprises.

Le marché du travail est marqué par une augmentation du nombre de transitions professionnelles. Un enjeu central pour les salarié.e.s est de se préparer à des mobilités, afin qu’elles soient choisies plutôt que subies et qu’elles s’inscrivent dans des parcours professionnels ascendants. C’est pourquoi nous mettons l’accent sur l’accompagnement, un accompagnement gratuit et universel, pour tous et pas seulement les mieux informés ou les plus agiles. Cet accompagnement doit permettre à chacun de s’interroger sur son parcours professionnel, d’anticiper les changements et de construire un projet. Pour ouvrir le champ des possibles, il faut donc identifier les facteurs facilitant le passage de tel métier à tel autre et en informer les salarié.e.s.

La formation des travailleurs doit être l’objet de discussions entre employeurs et salariés dans les entreprises. D’abord, parce que le besoin en compétences est un choix stratégique pour une entreprise, un élément essentiel de la qualité de ses produits ou de ses services. Mais aussi parce que l’écart qui pourrait exister entre le besoin en compétences et les aptitudes des salariés représente un risque pour les travailleurs de déqualification. Au même titre que l’employeur est responsable de la sécurité des salariés dans l’entreprise, il doit être responsable de leur employabilité. Dans un monde en mouvement, la CFDT veut donner aux travailleurs la capacité de voir venir, de rebondir en cas d’accident de parcours et de garder prise sur leur avenir professionnel.