Education nationale, enseignement privé : 700 manifestants dans le Finistère

Publié le 15/11/2018

La CFDT de l’éducation nationale et de l’enseignement privé, avec l’ensemble des organisations syndicales, a appelé à la grève le 12 novembre pour dénoncer la suppression de 2650 postes d’enseignants dans le second degré et 400 postes de personnels administratifs au niveau national. Plus de 700 manifestants ont battu le pavé sur Brest, Quimper et Morlaix.

Le projet de budget 2019 ne traduit pas une politique éducative ambitieuse et marque la fin de la priorité accordée à l’Éducation nationale. Les suppressions de postes et non-créations, alors que les missions sont nombreuses et importantes, vont intensifier le travail des personnels et donc dégrader leurs conditions de travail.

La disparition de 400 postes administratifs pèsera lourdement sur le quotidien des personnels.

Les réorganisations répétées, les suppressions de postes antérieures, les sollicitations permanentes aboutissent à des dysfonctionnements préjudiciables à tous les personnels de l’Éducation nationale comme aux usagers du service public d’éducation.

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Supprimer 2650 postes de professeurs n’est pas compatible avec l’ambition d’un enseignement de qualité et d’une plus grande égalité de réussite des élèves. Que devient la priorité donnée à l’éducation ?

Pour la CFDT, une logique purement comptable ne fait pas une politique publique ! Elle dénonce ces suppressions d’emplois dans un contexte d’augmentation du nombre d’élèves dans le secondaire. La CFDT demande au gouvernement de renoncer à son projet.