Crédit Mutuel Arkéa. Négociation CSE, la DRH sur les freins

Publié le 30/09/2019

La négociation pour la mise en place dConseil Social et Economique la nouvelle instance a démarré depuis peu au sein de l’UES Arkade, Crédit Mutuel Arkéa. La direction d’Arkéa ne montre, à ce jour, aucun signe de bonne volonté : après avoir fait traîner le démarrage de cette négociation, qui aura un impact pour tous les salariés, elle a proposé un texte sans imagination, s’en tenant aux contours de la loi, un texte fortement contraignant pour les représentants syndicaux, limitant au maximum les moyens alloués aux élus du personnel. 

En résumé, un accord d’entreprise qui, s’il devait s’appliquer en l’état, ne favoriserait aucunement le dialogue social et rendrait très difficile aussi bien la défense individuelle des salariés que la défense de leurs intérêts collectifs. Il viendrait inévitablement impacter le socle social, des conditions de travail jusqu’aux activités sociales et culturelles. Pour Bruno Grall, délégué syndical central groupe Crédit Mutuel Arkéa : “il est impératif de maintenir les moyens pour réaliser nos missions”.  

Devant cette fermeture aux propositions, l’ensemble des organisations syndicales, sur proposition de la CFDT, a demandé un rendez-vous à la Ministre du Travail. Il s’est tenu le 19 septembre avec des membres du cabinet et de la direction générale du travail. L’objectif a été tenu de faire part des difficultés de la négociation, et de démontrer que l’attitude de la direction d’Arkéa se trouve bien loin de l’objectif du gouvernement qui voulait que la mise en place de cette nouvelle instance soit « fondatrice pour le modèle social » et marque « une avancée de la concertation dans les entreprises ».  

L’intersyndicale a également été reçue à la Direccte 29 pour tenter de clarifier les conséquences possibles d’une situation de blocage total des négociations et envisager les recours possibles.