Le syndicat de la métallurgie du Finistère se sensibilise aux violences sexistes et sexuelles au travail

Publié le 21/06/2019

Pour Laurent Davaut, secrétaire général du syndicat de la métallurgie, l’obligation de désigner un référent harcèlement CSE était un bon prétexte pour amener le débat sur les violences sexistes et sexuelles au travail au sein de son conseil. Beaucoup de femmes travaillent dans ce secteur d’activité et la question ne peut donc être éludée. Hier, c’est donc 19 militants qui se sont sensibilisés sur le sujet et qui ont questionné très précisément, Benoît Cariou et Solenn Talarmin, les deux secrétaires départementaux venus animer le débat

Une nouvelle fois le quizz a permis de débattre franchement et de poser des questions sans tabou.

La question de la légitimité des hommes à prendre la fonction de référent harcèlement au sein du CSE a aussi été abordée. Et pourtant la qualité des échanges, dans une assemblée générale majoritairement constituée d’hommes, a démontré une nouvelle fois que cette fonction et ce sujet n’était pas et ne devait pas être réservée aux femmes.

Ce qui est intéressant selon Solenn Talarmin, secrétaire départementale en charge de ce dossier, c’est qu’à chaque sensibilisation les échanges sont différents selon le secteur professionnel. Nous faisons également évoluer les ateliers. Hier, nous avons projeté une vidéo humoristique, conseillée par l’AVFT, sur la notion de consentement. L’humour permet de faire passer des messages…

Malheureusement, et c’est le cas pour chaque sensibilisation que nous avons réalisée, un militant a évoqué une situation en lien avec les violences sexistes et sexuelles au travail. Le travail est donc loin d’être déterminé mais les consciences s’éveillent…