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Échange privilégié avec les “petites mains” rennaises

Publié le 24/05/2018

Organiser un congrès confédéral n’est pas de tout repos. En amont du jour J, Laurent Berger a tenu à rencontrer tous ceux qui s’affairent depuis des mois.

« Le congrès est un moment politique fort, a rappelé le secrétaire général. Son organisation est un long processus qui participe tout autant à la qualité des débats, d’où la nécessité de pouvoir s’appuyer sur une base militante forte. Tout doit être coordonné, et il n’existe pas une tâche moins importante qu’une autre. » Des encouragements appréciés des militants bretons qui ont salué « une mécanique bien huilée et un appui rassurant apporté par l’équipe confédérale chargée de la coordination ». « C’est un moment fédérateur unique », a appuyé Laurent Berger.

Nouvel élan de syndicalisation

Au cœur du débat, les enjeux politiques du congrès, avec des questions sur la place du syndicalisme retraité ou les outils de fidélisation des adhérents – alors que le projet de résolution affiche l’ambition d’augmenter de 20 % le nombre d’adhérents. Pour Laurent Berger, « les salariés ne viennent plus pour les mêmes raisons, et le schéma classique de la syndicalisation atteint ses limites. Nous devons donc repenser nos lieux de proximité et ne pas attendre que les travailleurs viennent à nous mais aller davantage à leur rencontre ». Lors du congrès, la mutualisation de moyens aux militants sera d’ailleurs soumise au vote en ce sens.

aballe@cfdt.fr