La CFDT mobilisée pour protéger les salariés.es de l’usine Sanden

Publié le 25/06/2021

"Fabricant de compresseurs pour la climatisation automobile, l’usine Sanden de Tinténiac (35) va supprimer 120 emplois "Depuis l’annonce en mars dernier de l’entrée d’un nouvel investisseur majoritaire, le Groupe Chinois Hisense, l’équipe CFDT attend d’avoir de la visibilité sur la stratégie industrielle pour la production et la recherche-développement !

Au regard de la situation, l’équipe CFDT s’inquiète du sort réservé aux salariés.es. Le site de Tinténiac est présent depuis vingt-cinq ans dans le tissu local. Il emploie plus de 700 salariés.es en CDI et 200 intérimaires. 

La CFDT a largement exprimé son désaccord sur la méthode utilisée par la direction, mais assume son rôle de 1ère organisation syndicale sur le site et a accepté de négocier un accord de rupture conventionnelle collective, tout en restant sur ses gardes. Ce dispositif permet d'organiser et d'accompagner les départs volontaires de salariés. Dans la négociation de l’accord RCC, beaucoup de sujets devront être abordés, les indemnités de départ, le congé de mobilité, qui donne la possibilité d’être accompagné vers un projet professionnel, de bénéficier d’actions de formation, ainsi qu’une aide à la création d’entreprise… 

Une négociation mal engagée par la direction ! 

Face à une Direction peu encline au dialogue social et qui voulait bâcler un accord au pas de course avant la fin du mois de juin 2021, l’équipe CFDT a rappelé que celui-ci ne pourrait être validé sans un accord majoritaire. 

Concrètement cela veut dire qu’au regard de la représentativité des organisations syndicales sur le site, seule la CFDT (64,55%) peut valider cet accord. Si l’accord proposé est bâclé et n’est pas à la hauteur de ses attentes, l’équipe CFDT ne signera pas, et dans ce cas, l’employeur devra non seulement obtenir la signature des autres organisations syndicales présentes dans l’entreprise, mais également faire un référendum salarié, afin d’obtenir la majorité parmi les suffrages exprimés. 

Pour la CFDT l’objectif est clair, protéger aux mieux les salariés.es souhaitant quitter l’entreprise, mais également celles et ceux qui vont rester.