Ille et vilaine : une collecte de jouets pour les Restos du Cœur
La CFDT d’Ille et Vilaine organise une collecte de jouets sur le territoire à destination des Restos du Cœur pour les fêtes de Noël. Ancien militant CFDT, Michel Coïc, responsable du centre de la Donelière à Rennes nous fait part de l’actualité de son association sur le département.
Les cartons s’accumulent dans la salle d’accueil de la CFDT d’Ille-et-Vilaine. Les militants du territoire se sont montrés généreux pour la collecte de jouets organisée par l’union départementale. Ces jouets seront remis au centre rennais de l’association des Restos du Cœur. L’occasion de se pencher sur le fonctionnement de ce réseau associatif sur le territoire.
Co-responsable du centre de la Donelière, Michel Coïc n’est pas facile à joindre. Il faut dire que le plus gros centre d’Ille-et-Vilaine entame sa campagne d’hiver depuis fin novembre. Au téléphone, le bénévole détaille le fonctionnement de son réseau sur le territoire. « Nous avons une direction départementale à Rennes, route de Lorient, avec un dépôt de marchandises. Cette direction coordonne 17 centres et 1200 bénévoles dans le département. »
Michel est devenu bénévole après avoir pris sa retraite. « Dans ma famille, il y a une culture de l’engagement, du bénévolat », assure ce dernier. Auparavant, cet ancien salarié de La Poste s’est engagé pendant 40 ans à la CFDT. « J’ai même occupé le poste de Trésorier du syndicat F3C Bretagne pendant 6 ans. Aujourd’hui, c’est ma fille qui est à la CFDT », sourit l’ancien militant.
Un nombre de bénéficiaires en forte hausse !
Cet été, les bénévoles ont vu une augmentation considérable du nombre de bénéficiaires. « Il y avait environ 920 familles par semaine, avec de nouveaux venus à cause de l’inflation bien sûr, mais aussi une population de réfugiés et des étudiants en situation de précarité », détaille Michel Coïc. Dans ces familles, de nombreux enfants pourront bénéficier de la collecte de jouets à l’approche des fêtes de Noël. « Les restos du cœur, c’est aussi de l’accompagnement pour orienter les gens, faire de l’administratif, et rendre de la dignité aux personnes. »
Pour cet hiver, les barèmes d’éligibilité sont revus à la hausse. L’association fondée par Coluche en 1985 manque cruellement de budget. En septembre, le président de l’association déclarait un déficit de 35 millions d’euros pour être à l’équilibre en 2023. « On compte beaucoup sur les collectes locales et nationales à venir pour tenir la campagne d’hiver. C’est pour cela que nos contributeurs locaux sont essentiels », conclut Michel Coïc.
